Un cadeau original
La confiture de cynorhodon, voilà un vrai joli cadeau que vous pourrez mettre dans vos paniers de Noël, un cadeau qui demande du temps et de la patience… je sens que je vous perds là…. mais ne partez pas, quelques efforts vous permettront d’obtenir une confiture délicate, très parfumée, légèrement acidulée, d’un joli rouge vif et plutôt rare puisque vous ne la trouverez pas en supermarché. Un cadeau original qui surprendra vos proches.
C’est pour moi une des meilleures confitures que j’ai pu goûter (ce qui n’est pas l’avis de tout le monde autour de moi, mais les goûts et les couleurs…).
C’est quoi le cynorhodon ?
Le cynrrhodon (ou cynorhodon) est le fruit de l’églantier souvent plus connu sous le nom de gratte-cul, et c’est justement là qu’est le problème : les petits poils qui se disputent l’espace dans la baie avec quelques graines et la pulpe tant convoitée. Comme chacun sait, ses poils sont urticants (d’où le surnom) et il faut faire en sorte de les éliminer.
L’année dernière, il m’a fallu trois jours pour réaliser cette confiture, j’ai failli y laisser la passoire à purée de mon kitchenaid et ma santé mentale…. et tout a bien failli finir à la poubelle. Mais le souvenir de ce délicieux nectar rouge a eu raison de mon emportement. J’ai cru gagner du temps en utilisant mon robot préféré mais les graines sont trop grosses pour la passoire à fruit. J’ai donc utilisé une autre méthode cette année.
Cueillette…
Mais avant de parler confiture il faut déjà parler cueillette. C’est le premier test de votre motivation : il va vous falloir une belle quantité de fruits pour obtenir quelques pots de confiture et l’églantier est un rosier, donc ça pique les doigts ! Un conseil : il fait beau en ce moment, emmenez votre petite famille en promenade et trouvez le moyen de pression de votre choix pour les obliger à vous aider (je doute qu’ils le fassent spontanément et avec joie).
Je ramasse les fruits après les gelées quand ils sont mous au toucher, et que de la pulpe sort quand on les presse. On peut aussi faire cette confiture à partir de fruits encore durs, la technique sera alors un peu différente.
… et préparation.
Quand la cueillette est terminée, passer les fruits sous l’eau pour les nettoyer. Oter les pédoncules qui restent ainsi que la mouche (partie noire qui est à l’extrémité).
C’est un peu long mais là encore vous pouvez menacer votre progéniture pour qu’elle vous donne un coup de main (avant Noël, il est toujours plus facile de faire pression sur les enfants…).
Disposer alors les fruits dans une casserole et les couvrir d’eau. Cuire une vingtaine de minutes (on augmente le temps si les baies sont fermes).
Passer les fruits au presse purée : on enlève ainsi les graines, les peaux et une partie des poils. On peut verser un peu d’eau de cuisson si le mélange est trop épais.
Deuxième étape, on passe la purée ainsi obtenue dans un tamis plus fin à l’aide d’une corne.
Troisième étape, parce qu’il reste toujours des petits poils urticants, un peu désagréable à la dégustation, on passe la purée soit dans un tamis encore plus fin si on en a un, ou alors à travers une mousseline fine ou bien encore dans un torchon qu’on presse, à l’ancienne, pour n’extraire que le meilleure du meilleur !
Cette pulpe peut servir à plusieurs préparations mais ici ce qui nous intéresse c’est la confiture.
Il faut donc peser la quantité obtenue et compter 700g de sucre pour 1kg de pulpe.
Mélanger le tout, ajouter un petit peu d’eau de cuisson filtrée si la pulpe est trop épaisse et le jus d’un citron.
Laisser macérer une nuit.
Le lendemain, mettre la préparation sur le feu et porter à ébullition et poursuivre la cuisson 5-10mn en remuant constamment.
Verser bouillant dans des pots stérilisée, mettre le couvercle et retourner les pots jusqu’à ce qu’ils soient froids.
Et là vous allez vous régaler, promis !
J’ai lu beaucoup de choses sur le sujet avant de me lancer dans ces confitures, mais comme toujours quand il est question de cuisine sauvage, je remercie Linda Louis et ces articles et livres qui m’accompagnent toujours.
Ahah, cette recette me rappelle bien des souvenirs ! J’en ai fait l’année dernière et je dois dire que comme toi, j’en ai bavé ! Surtout pour la partie presse-purée ! Car oui, on peut le dire « purée, elle se mérite cette confiture !!! »
Mais quelle couleur, quelle saveur ! Les efforts sont récompensés à leur juste valeur.
Très riche idée d’embaucher toute la famille !
Bisous
Bonjour.
Une méthode imparable et beaucoup plus rapide pour se débarrasser des poils. La passoire moulin.
Une boule ovale en bois vous les récupère.
Et le tamis est très fin.
Ça m’a l’air très délicieux tout ça ! Belle recette !
très bonne recette je l’ai gouté ça fait très longtemps,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,!!!!!!!!
Je connais bien cette confiture que l’on trouve en rayon des supermarché sous une seule et unique marque (alsacienne). J’aime beaucoup, il est vrai que, après m’y être essayée il y a quelques années, et malgré le fait que je sois excessivement patiente pour ce genre de chose… tout avait fini à la poubelle. Je ne connaissais pas l’astuce de la cueillette des fruits mous après les gelées, merci !
Votre confiture est très appétissante ! Je suis sur le point d’en faire pour la première fois, et je voudrai utiliser mon extracteur de jus a vapeur. Qu’en pensez-vous ?
non il faut faire la bonne vieille methode presse puree a grille fine et apres au chinois je procede comme cela depuis plus de dix ans et ma confiture est superbe.
et bien parfait, chacun sa méthode 🙂
Cette recette ressemble fortement a celles de ma mere sauf qu elle mets de la confiture de fruits rouges a l’interieur, je vais vous prendre cette recette pour la faire et je vais attendre l’automne pour la realiser avec de la confiture de cynorrhodons car pour le moment que pense que ca doit pas etre facile a trouver ??
S’il vous plaît..un peu de rigueur orthographique : « cynorhodon » ou « cynorrhodon »
et : « un cadeau original »…sans « e » car cadeau est un nom masculin…
Pour la recette j’ai commencé la confiture dès le mois d’août avec des cynorrhodons juste rouges. Le « coup de gelée », si on y tient, mais qui n’est pas indispensable, peut se faire par un passage au congélateur juste avant cuisson.
Pour une cueillette facile et sans douleur,des gants de jardin (on en trouve à 2-3€) évitent les inconvénients des épines.
Pour une préparation simple, vous pouvez utiliser de petits ciseaux à ongles en plaçant le côté concave des ciseaux du côté du cynorrhodon..2 clics et c’est prêt. En ajoutant un petit coup de ciseaux dans une partie de la longueur le contenu cuira plus, et plus vite. Pendant la 1ère cuisson (1h30), j’écrase de temps en temps avec le presse-purée de ma grand-mère (manche en bois).Ensuite, j’utilise un grand chinois (ou un tamis) pour obtenir le jus pour la gelée, je « touille » avec une popinette en bois pour extraire un peu plus de pulpe qui tombe dans le jus et favorisera la prise en masse de la gelée sans recourir à un sucre gélifiant ni à du agar-agar.
Avec cette façon de faire,je fais cette gelée facilement, rapidement…
Bonjour
Merci pour toutes ces informations.
par contre un peu moins de condescendance dans vos propos sur mon orthographe serait sympathique. C’est bien d’être un peu tolérant. quand on écrit depuis des heures, qu’on modifie, qu’on relit 20 fois… ben oui, des fois il y a des fautes qui passe au travers, et j’en suis désolée si ça fait mal aux yeux. Je suis contente qu’on me le dise pour rectifier, mais il faut faire attention à comment on dit les choses. Surtout que j’ai mis un e en trop, mais je n’ai pas refait la faute 2 lignes plus loin…
une popinette est le nom commun d une mésange à longue queue ,il n y peut être pas de faute d orthographe mais je ne sais pas ce que c est :))
J’ai découvert un Moulin extraordinaire pour passer les cynorhodons et enlever les poils facilement, en une seule fois et tres effectivement. C’est un Moulin a main normal exepte qu’il y a un cone en bois atache dedant et tous les poils s’y colle. J’ai fait une confiture délicieuse et rapidement sans encombre avec cet outil merveilleux. Je l’ai trouver dans une vieille quincaillerie a Briancon dans les hautes alpes ou il y a beaucoup de ces fruits.
Des fois on trouve des outils miracles qui nous facilite tellement la vie.
Moi cela fait deux ans que je fais cette confiture, car ici dans le sud-ouest il ne connaissent pas et moi etant née en Alsace j étais
nostalgique de cette gourmandise, la première fois je l ai faîtes avec l appareil pour sauce tomate qui sépare peau et graines d un côté et de l’autre la pulpe, et très bien il suffit de mettre de petites quantitées et impeccable, cette année je l ai fait avec l extracteur a jus et là toppisme il suffit de rajouter l eau de cuisson de temps à autre une purée de fruits parfaite.
Malheureusement je n’ai pas d’extracteur de jus mais effectivement c’est une très bonne idée, ça doit bien faciliter la tâche.
C’est vrai que c’est délicieux.