L’incontournable galette des rois
Quand on écrit un blog de cuisine, et ce depuis presque 10 ans, il y a forcément des thèmes qui reviennent chaque année et qu’il faut « revisiter ». La galette des rois en fait partie : elle est incontournable sur tout blog de cuisine qui se respecte mais il est impensable de mettre tous les ans la même recette.
Alors après, il y a toujours les puristes qui vous dirons « Mais c’est quoi cette manie de tout revisiter ! Moi je n’aime pas les galettes avec des machins et des trucs dedans , ma galette je la veux à la crème d’amande ou à la frangipane, point ! ». Oui, pourquoi pas, mais il est possible de manger de la galette traditionnelle et aussi d’expérimenter d’autres recettes, parce que soyons honnête, il est bien rare de ne manger qu’une galette des rois par an !
En tout cas, moi j’aime varier les plaisirs, la vie serait tellement triste s’il fallait toujours manger la même choses alors que des milliers de combinaisons sont possibles. J’ai d’ailleurs vu sur la toile plein de galettes « revisitées » qui ont l’air tellement bonnes !!
Cette année la mienne sera à la crème d’amande (parce que c’est vraiment bon !) et aux myrtilles. J’aime bien ajouter un fruits qui apporte un peu de fraicheur dans une crème d’amande qui peut vite devenir écœurante.
Une très bonne pâte feuilletée : la pâte François
Quitte à faire soi-même sa galette des rois, autant choisir de bons produits. La recette est plutôt simple et c’est vraiment le choix de la matière première qui fera toute la différence. Avant tout, la pâte feuilletée doit être de qualité et pur beurre cela va sans dire. Si on la réussit bien , on peut la faire soi-même : c’est un peu long mais pas forcément très compliqué. Mais si par manque de temps, de courage ou de réussite, on préfère l’acheter alors il faut vraiment bien la choisir. Tous les ans je vous parle de la pâte François qui est un pur délice. Elle est fabriquée dans le Cher avec des matières premières de grande qualité : farine de gruau, blé CRC (culture raisonnée contrôlée), beurre de Charentes AOC (Pamplie) et aucun produit chimique. La pâte lève très bien, elle est super croustillante et a un vrai bon goût de beurre. Je n’ai aucun lien de près ou de loin avec cette marque mais c’est sûr, je l’aime d’amour !!! Et la goûter c’est l’adopter. On peut éventuellement la commander mais elle est aussi disponible dans un certain nombre de points de ventes en France et pour mes amis du Puy de Dôme, vous avez la chance d’en trouver chez plusieurs revendeurs. C’est certain, je vous en parlerai à nouveau l’année prochaine !
Choisir de bons produits
Avec une bonne pâte feuilletée, la moitié de la galette est déjà réussie ! Mais il faut aussi s’appliquer pour la garniture. Par goût, je préfère toujours une crème d’amande, j’aime que la couche soit bien épaisse et que les amandes ne soient pas complètement en poudre. J’utilise toujours des amandes entières que je mixe pour qu’elles soient en poudre, mais pas trop pour qu’il reste des morceaux. Puis je fais toujours torréfier à la poêle quelques minutes pour faire ressortir le goût de l’amande. Si vous prenez de bonnes amandes (pas un vieux reste un peu rance au fond du placard), le résultat sera bien meilleur qu’avec de la poudre déjà toute prête.
Pour les myrtilles, je les préfère sauvages, elles ont plus de goût que celles de cultures. Si vous êtes dans une région à myrtilles, peut être en avez-vous en réserve, sinon un célèbre vendeur de surgelés en propose des sauvages bio à un prix abordable et de bonne qualité.
On passe en cuisine
2 abaisses de pâte feuilletée (pour moi environ 500g de pâte feuilletée François)
300g d’amande
140g de beurre mou
140g de sucre
3 oeufs
250g de myrtilles sauvages
2 bouchons d’Amaretto ou de Rhum ambré
1 fève
La veille, cuire les myrtilles sans sucre pendant 20-30mn à feu doux. Il faut laisser évaporer une partie du jus. Laisser refroidir.
Mixer les amandes si elles sont entières puis les passer quelques minutes à la poêle à feu doux en remuant constamment. La poudre d’amande brûle vite, il faut être vigilant. Cette étape permet de sécher la poudre d’amande et de faire ressortir le gôut.
Le lendemain, bien mélanger le beurre mou avec le sucre. Battre les oeufs et garder l’équivalent d’un demi oeuf pour la dorure. Ajouter les oeufs et l’alcool au beurre puis les amandes. Mélanger
Préchauffer le four à 210°C.
Si le pâte est en pâtons, les étaler en ronds ou en rectangles (c’est bien aussi en rectangle !).
Etaler une couche de myrtilles puis très délicatement déposer la couche de crème d’amande. Il faut faire attention de ne pas trop mettre de jus de myrtilles qui risque de couler lors de la fermeture de la galette. Si vous voyez qu’il y a trop de jus, il faudra égoutter un peu les myrtilles avant de les déposer sur la pâte. Ne pas oublier de mettre la fève !
A l’aide d’un pinceau, badigeonner la pâte d’eau autour de la garniture puis déposer délicatement la deuxième abaisse de pâte feuilletée. Souder les deux en appuyant doucement mais fermement.
Ajouter un peu d’eau au demi oeuf battu restant et dorer la galette au pinceau.
Découper tout autour de la garniture en laissant un gros centimètre tout autour. Décorer le dessus de la pâte avec un couteau bien aiguisé sans percer la pâte.
Cuire 25mn à 210°C.
Myrtilles et crème d’amandes… Tu sais me parler !
Une vraie merveille avec les myrtilles, bravo !!!!!!!!!!!!!!!!
Je goûterai bien à ta galette ! 😀
rhoooo, ben mince alors !!! je ne me permettrais pas de dire que ma galette était mortelle mais j’aurais bien aimé goûter celle de Ranou 😉