En voulant refaire du pesto d’ail des ours je me suis rendu compte que je n’ai jamais mis de recette sur le blog. Vous allez me dire : le pesto d’ail des ours, on en trouve sur plein de sites, est-ce bien utile d’en publier une énième version ? Surtout que la recette varie peu. Et bien je vous répondrais que oui ! Parce que mon blog c’est aussi mon cahier de recettes (et aussi un peu parfois celui de ma famille ou de mes amis), donc si une recette est répertoriée ici, je la retrouve plus facilement.
Revenons à notre ail des ours, puisque c’est la pleine saison, moment tant attendu de l’année où le pesto est un incontournable : il est délicieux dans des pâtes, évidemment, mais il est aussi très utile pour préparer du pain à l’ail des ours et au fromage pour l’apéritif, pour aromatiser un cake ou des sablés pour l’apéritif ou pour tartiner des petits croutons pour accompagner une salade. En résumé il est très polyvalent, il ne faut donc pas s’en priver. Le plus dur étant souvent de trouver l’ail des ours…
J’aime beaucoup les pignons de pins (sans doute pour avoir vécu quelques années sur l’île de Ré où on en trouve facilement) mais malheureusement, ceux que nous trouvons dans nos supermarchés viennent quasiment exclusivement de Chine et de nombreuses réactions allergiques ont été signalées après l’ingestion de ces pignons. Il faut donc bien s’informer sur leur provenance, y mettre le prix ou donner de sa personne en les ramassant et (plus laborieux) en les extrayant de leurs coquilles !!
Mais c’est tellement bon dans le pesto que cela demande le sacrifice !
Le pesto c’est mieux au mortier et au pilon et des fois ce n’est pas beaucoup plus long qu’au mixeur (la lame qui tourne dans le vide alors que les feuilles sont collées à la paroi, on a tous vécu ça !) mais je reconnais que souvent j’ai la flemme et je passe tout au mixeur… oui c’est pas bien, je sais !! A vous de voir comment vous voulez aborder la chose.
Dernière remarque : c’est compliqué de donner des proportions pour un pesto je trouve. Tout dépend comment on l’aime : bien aillé ou pas, plus ou moins épais, plus ou moins broyé. C’est de la cuisine : il faut regarder, il faut goûter, il faut se laisser porter. Une fois qu’on a le principe de base, on se lance et on adapte à ses goûts.
On peut aussi ajouter du parmesan… ou pas, c’est au choix.
Recette
Deux belles poignées d’ail des ours
de la fleur de sel
une petite poignée de pignons de pin
de l’huile d’olive
Faire tremper les feuilles d’ail des ours dans de l’eau vinaigrée pendant 5 bonnes minutes. Rincer et bien essuyer.
Au mortier, écraser les feuilles d’ail des ours ciselées petit à petit avec le sel, ce dernier aidant à bien écraser.
Mettre ensuite les pignons et continuer à piler pour obtenir une pâte épaisse et verser l’huile d’olive pour obtenir un beau pesto.
Au robot, mettre tous les ingrédients sauf l’huile d’olive dans le mixeur et par petites pulsions, réduire l’ensemble en purée grossière. Ajouter petit à petit l’huile tout en continuant à mixer pour obtenir la bonne consistance.
Le pesto se conserve sans soucis plusieurs jours au réfrigérateur. Pour une meilleur conservation, on peut le recouvrir d’une légère couche d’huile.
Pour avoir du pesto plus longtemps, je le verse dans un moule à glaçons que je place au congélateur, puis je démoule et je conserve ces glaçons d’ail des ours dans une boite fermée (pour ne pas répandre l’odeur dans tout le congélateur !). J’ai ainsi mes doses pour mes préparations pour plusieurs mois.
ce pesto doit être délicieux !
j’aime beaucoup !
Superbe article! Pour ma part je vais en cueillir ds la foret du Neuhof au niveau des coucous des bois! Habitant Lyon je ne peux en cueillir qu une fois par an qd je vais en Alsace. Idealement il faudrait un fichier repertoriant les endroits ou on peut en trouver .
Peux on mettre autre choses que des pignons ? Genre noix de cajou ?
Oui je pense que c’est tout à fait possible. On peut même les enlever carrément ça marche aussi